L’industrie de minage de Bitcoin génère la même quantité de C02 que le Sri Lanka et Jordanie

L’industrie de minage de Bitcoin génère la même quantité de C02 que le Sri Lanka et Jordanie

Actualités
17 juin 2019 par Xavier

L’art du minage a entraîné un bouleversement notable dans l’écosystème financier, économique et social. Mais au-delà de son apport technique, ce procédé énergivore impacte dangereusement l’environnement. Récemment, une étude sur la consommation énergétique et l’empreinte carbone de Bitcoin a révélé que ce dernier générait la même quantité de C02 qu’un petit pays comme le Sri Lanka ou encore la Jordanie.

Une consommation énergétique notable

L’apport technologique et financière de Bitcoin est considéré comme une révolution dans le monde, mais recèle tout autant des points négatifs sur l’environnement.

Cette crypto-monnaie, qui repose sur la technologie Blockchain, permet d’effectuer des transactions décentralisées à l’aided’un processus de calcul qui engage une puissance matérielle très élevée. (principe du minage)

Ces raisons ont mené Christian Stoll, chercheur au Center for Energy Markets de l’Université technique de Munich et au MIT Center for Energy and Environmental Policy Research à s’intéresser à  l’impact écologique et climatique du minage des bitcoins.

L’étude révèle notamment une forte consommation et libération de C02 à hauteur de 22 et 22,9 mégatonnes par an sur une base de 45,8 térawattheures. Ce qui équivaut à l’émission en C02 de la Jordanie et du Sri Lanka.

Une étude estimative

Malgré l’hiver crypto, les résultats de l’étude rapportent une forte croissance des activités de minage depuis quelques années.

Pour arriver à collecter les données sur cette consommation mondiale d’énergie, l’équipe de Stoll a ainsi étudié les machines à partir d’une collecte d’adresse IP pour estimer les émissions des sites miniers réels.

« Our model reflects how the connected computing power and the difficulty of Bitcoin search puzzles interact, and it provides a high precision of power consumption since it incorporates auxiliary losses », explique Stoll avant de poursuivre :

« Cependant, la précision de nos résultats dépend fortement de la précision des données d’entrées […] les émissions de carbone dépendent fortement de l’intensité de carbone supposée de la consommation d’énergie ».

Enfin, il appelle à une prise de conscience sur l’impact environnemental du minage de Bitcoin de la part des autorités.

« Nous ne remettons pas en cause les gains d’efficacité que la technologie de la Blockchain pourrait, dans certains cas apporter. Cependant, le débat actuel est axé sur les avantages escomptés et une plus grande attention doit être accordée aux coût », résume-t-il.

Que pensez-vous de cette étude sur les émissions C02 de Bitcoin ? Donnez votre avis dans la section commentaires.

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