Financement et investissement dans les start-ups : Kriptown fait ses ITO. Mais Kesako ?

Financement et investissement dans les start-ups : Kriptown fait ses ITO. Mais Kesako ?

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17 décembre 2018 par CanardCoinCoin

Kriptown disrupte l’investissement en lançant les ITO : Initial Token Offering. La Fintech, qui utilise sa propre blockchain, combine la technologie des ICO (Initial Coin Offering) avec le modèle de l’IPO (l’Entrée en Bourse), et crée une Bourse des start-up leur permettant de lever des fonds en Euros, pour ensuite coter les tokens sur un marché secondaire. Kriptown entend conserver les avantages des ICO tout en se prémunissant contre leurs nombreux désavantages.

En émettant des tokens de la start-up lors de sa levée de fonds, Kriptown permet ainsi à quiconque non pas de devenir actionnaire de la start-up , mais propriétaire de tokens dont la valeur est liée à celle des parts de l’entreprise. Ainsi, de la même façon que sur des plateformes de trading boursier, les investisseurs ont accès à un marché secondaire (une sorte de plateforme d’échange) leur permettant d’acheter ou revendre leurs tokens en un clic. Les investisseurs ne sont ainsi plus bloqués de nombreuses années en attendant une entrée en Bourse hypothétique et participent en temps réel à la valorisation continue des tokens. La solution d’investissement proposée par Kriptown est sécurisée, transparente et liquide et protège au maximum l’investisseur :

  • pour chaque levée, l’accès à un whitepaper standardisé validé par trois tiers de confiance pour permettre aux investisseurs d’avoir accès à l’intégralité des informations avant souscription
  • des levées de fonds réalisées en Euros exclusivement pour éviter un risque de blanchiment d’argent et de financement illicite contenu
  • la mise en place une procédure interne LCB/FT pour lutter de manière proactive et efficace
  • l’intégralité des Tokens émis à la souscription des parts redistribuée aux investisseurs
  • un marché secondaire qui permet l’achat et la vente de tokens via un carnet d’ordre
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Kriptown, à la croisée des deux mondes ICO et IPO, cible donc un large public d’investisseurs en Europe: de l’adepte de la technologie et des cryptomonnaies, au trader pour compte propre, ou encore les personnes investissant en financement participatif, chaque profil peut y trouver son intérêt. Même les business angels et les institutionnels à la recherche de pépites… Avec un marché boursier estimé à 3,67 millions d’actionnaires individuels en France ou le crowfunding – financement en capital qui atteint 58 millions d’euros, le potentiel est large.

Et les start-up dans tout ça ? Pour les start-ups présentes sur la plateforme et qui seront financées par la communauté d’investisseurs Kriptown, la promesse est la suivante : lever des fonds facilement et rapidement. Pour ces dernières, la Fintech a mis en place un système d’éligibilité novateur en élaborant et en standardisant son « White Paper » (document inspiré du prospectus AMF). Celui-ci a pour objectif de synthétiser les informations de la start-up au sein d’un seul et unique document normé et complet, le fameux document qui permet aux investisseurs un choix avisé et fiable. Ce document est donc validé par trois tiers de confiance : un commissaire aux comptes, un cabinet d’avocat et la plateforme de notation Estimeo.

Pour le lancement, c’est la start-up Tako qui ouvrira le bal. Cette dernière propose une application qui permet de commander un taxi en temps réel et sans frais d’approche, à l’image des VTC. La start-up qui a levé 350 000 d’euros début 2017 démarre donc là une deuxième levée de fond dans le but de prendre rapidement une part de marché significative d’autant plus nécessaire que les discussions en cours dans le cadre de la Loi Mobilité (LOM) risquent d’attiser l’intérêt de nouveaux acteurs sur le marché.

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à propos

Mark Kepeneghian, CEO de Kriptown, ancien des salles de marchés chez Rothschild, s’est intéressé à la modélisation des risques financiers et plus particulièrement aux risques liés au manque de liquidités, risque le plus important sur les petites capitalisations. Il rencontre Arnaud Mournetas, du monde du conseil, qui a fondé l’incubateur privé Redstart. Celui-ci privilégie la pérennité des start-up incubées en les accompagnant opérationnellement, et en mettant leurs compétences à leur disposition. Rejoint par deux développeurs Fullstack et experts en Blockchain. Tous les 4 s’attèlent alors à résoudre le problème d’illiquidité dans l’investissement en start-up en créant un marché secondaire : Kriptown est né. La Fintech utilise la technologie Blockchain, sous-jacente des crypto-monnaies.

C’est pourquoi elle a choisi ce nom, souhaitant faire un clin d’oeil à cet univers. Son nom traduit aussi sa volonté de développer l’économie française en permettant à des start-up de lever des fonds. Une levée de fonds a pour effet de créer de l’emploi et donc de développer des villes, d’où la terminologie “town” pour ville en anglais. Le logo quant à lui illustre le nom ainsi que l’idée de liquidité, en représentant à la fois un cours de Bourse mais aussi une ville qui se créé avec l’image des 2 Buildings en filigrane. Enfin l’image du temple illustre le concept de la naissance d’une nouvelle ère pour les investisseurs, l’idée d’une grande communauté avec un sentiment d’appartenance.
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