Le Burundi, un pays d’Afrique centrale, officialise le bannissement des crypto-monnaies afin de protéger les citoyens contre les risques inhérents à ce secteur.

Le Burundi rejoint la liste des pays hostiles aux crypto-monnaies

L’échange du Bitcoin et des altcoins est illégal au Burundi selon un rapport de Bloomberg. Tous ceux qui ne se soumettront pas à la nouvelle loi dédiée aux monnaies virtuelles seront punis par le gouvernement du pays d’Afrique centrale.

En effet, les membres de la crypto-communauté locale auraient investi et perdu leur argent. Les victimes ont réclamé l’instauration de mesures légales contre l’utilisation des crypto-monnaies et de toute forme d’implication dans l’industrie, rapporte Alfred Nyobewumusi, un représentant de la banque centrale.

« Des mesures énergiques pourraient être prises à l’encontre de tous ceux qui ne respecteront pas cette décision « , a-t-il expliqué.

L’Afrique mise sur la prudence

Louis Kasekende, le gouverneur adjoint de la banque d’Ouganda a également mis en garde ses citoyens sur les risques élevés de fraude et de vol dans le secteur non réglementé des crypto-monnaies.

Bien que la banque centrale surveille les entreprises et établissements de services financiers, ses compétences demeurent limitées en la matière. Elle est davantage concentrée sur les établissements de crédit, les banques commerciales, les bureaux de change et les prestataires de services de transfert de fonds.

Plus tôt en mai, la Reserve Bank of Malawi (RBM) a mis l’accent sur l’illégalité du Bitcoin (BTC) et des autres crypto-monnaies. N’ayant aucun cours légal au sein du pays, le Bitcoin ne peut remplacer le kwacha du Malawi.

Que pensez-vous de l’interdiction burundaise des crypto-monnaies ? Faites-nous savoir dans la section des commentaires ci-dessous.