Près de 4 000 000 de bitcoins seraient vulnérables aux attaques quantiques
Bien que des nouvelles normes aient été adoptées dans la crypto-sphère pour atténuer les risques d’exposition aux attaques d’ordinateurs quantiques, les chercheurs du cabinet comptable Big Four Deloitte ont récemment publié le résultat d’une étude selon laquelle des millions de bitcoins ne sont pas protégés contre cette menace.
La crypto-industrie tente de vaincre ce fléau
Deloitte évoque ici près de 4 000 000 bitcoins, soit une valeur d’environ 28,6 milliards en dollars américains, qui seraient vulnérables aux attaques quantiques. La raison en est le recours à une clé publique (p2pk) pour réaliser les paiements.
En plus de la mise en place d’une nouvelle norme résistante aux attaques, le p2pkh ou « pay to public key », l’industrie crypto serait actuellement en train de se pencher sur les possibilités de révolutionner les méthodes de cryptage afin de contourner ce genre d’attaques.
Plus tôt au mois d’octobre, Google s’est vanté de son exploit, un ordinateur quantique suffisamment performant pour résoudre un problème de haut niveau dans un délai d’environ trois minutes.
Les ordinateurs quantiques sont une menace perpétuelle
Dotés d’une performance très élevée, les ordinateurs quantiques auraient la capacité d’exploiter les propriétés inhabituelles de la mécanique quantique pour donner lieu à des systèmes qui peuvent simultanément explorer plusieurs solutions possibles à un problème, produisant ainsi des réponses assez rapides.
Les chercheurs affirment que tôt au tard, la technologie quantique sera suffisamment puissante pour casser les schémas de cryptage qui protègent les crypto-actifs ainsi que la sécurité d’Internet.
Cependant, personne ne s’est encore prononcé sur le délai nécessaire pour que cette éventualité se réalise. En attendant, l’industrie des crypto-monnaies poursuit son développement.
Pensez-vous que la crypto-industrie parviendra à se protéger des attaques quantiques ? Partagez votre avis dans la section commentaire ci-dessous.