Le concept de confiance introduit par la Blockchain est erroné, d’après Bruce Schneier

Le concept de confiance introduit par la Blockchain est erroné, d’après Bruce Schneier

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11 février 2019 par Antoine

Dans le magazine américain Weired publié le 6 février, Bruce Schneier, un observateur de la technologie Blockchain a rapporté « qu’ il n’y a pas de bonne raison de faire confiance à la technologie Blockchain. Dans son discours, il décrit les fausses promesses de cette technologie hautement plébiscitée par rapport à une relation dénuée de confiance, qui s’avère erronée.

Plus un battage publicitaire

Sceptique sur les intentions réelles de la Blockchain, Schneier a mentionné dans l’article que malgré l’idée novatrice apportée par cette technologie, suivie d’une bonne propagande, elle ne représente qu’une façade publicitaire. Il déclare :

« Mais lorsque vous analysez à la fois la Blockchain et la confiance, vous réalisez rapidement qu’il y a beaucoup plus de battage publicitaire que de valeur. Les solutions de Blockchain sont souvent bien pires que ce qu’elles remplacent. »

A partir de cette introduction, l’auteur de l’article annonce un paramètre trompeur dans la technologie.

Effectivement, la première promesse du livre blanc de Satoshi Nakamoto se penchait sur un réseau sans tiers de confiance, ou plutôt une confiance décentralisée entre les membres, ce qui lui permettait d’évoluer sans risque de détournement. Dans cette perspective, Schneier explique qu’il s’agit d’un faux paramètre qui fait vendre le produit, car la confiance devient centralisée lorsqu’il s’agit d’opérer des améliorations ou contrôler le système.

La confiance est inévitable

Sur le plan pratique, le réseau Blockchain affiche un visage attrayant mais cache une face problématique lorsqu’il s’agit de configurer ses bases. Schneier insiste sur le fait qu’une confiance à un tiers existe toujours en matière de Blockchain mais que cela ne se présente que lorsque les gérants veulent changer quelque chose.

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Le système prévoit automatiquement une gestion autoritaire pour modifier les protocoles ou encore lorsqu’il s’agit d’améliorer la sécurité après un hack ou un vol, sans que les membres ne puissent y participer.

D’autre part, si la Blockchain partageait réellement la confiance d’une façon algorithmique, les entreprises ne se méfieraient pas des fusions, insinue Schneier en expliquant :

« Par exemple, certaines sociétés ne font pas confiance au système IBM/Maersk car ce n’est pas leur Blockchain ? Irrationnel ? Peut-être, mais c’est comme ça que la confiance fonctionne. Elle ne peut être remplacée par des algorithmes et des protocoles. C’est beaucoup plus social que ça. »

Que pensez-vous de cette vision de Schneier ? Donnez votre avis dans la section commentaires.

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