Wei Zhou, le directeur financier de Binance suspecte Mark Zuckerberg de vouloir monopoliser le secteur de la Blockchain et de la crypto-monnaie et n’a pas manqué de le mentionner sur CCN. Il déplore ainsi l’attitude et les faux espoirs de certains observateurs qui voient Facebook révolutionner le secteur.

Un monopole pour les intérêts de Facebook

Abonné au succès retentissant, Mark Zuckerberg n’en finit plus de gagner en popularité depuis le lancement du réseau social roi « Facebook ».

Récemment, les rumeurs sur les projets de crypto-monnaies et de Blockchain de la plateforme fusent, qui, dans une large mesure, pourraient profiter aux utilisateurs.

Cependant, un ancien camarade de classe de Mark Zuckerberg à la prestigieuse école de Harvard, Wei Zhou, aujourd’hui directeur financier de Binance perçoit une once de manipulation dans ce projet.

Aussi, il a ouvertement attaqué Facebook en introduisant une insinuation sur le projet de « monopole centralisé sur lequel il [Mark Zuckerberg] va exercer un contrôle total ».

Un système contradictoire aux préceptes de la Blockchain

Pour aller plus loin dans ses explications, Zhou extrapole les conséquences d’une hypothétique crypto-monnaie issue de Facebook, et déclare :

« La thèse derrière les jetons [crypto-monnaies] en général, la Blockchain en général, c’est un système ouvert où tout le monde peut l’utiliser s’il passe le temps nécessaire pour adopter la technologie », avant de poursuivre que les ambitions de Facebook vont dans le sens contraire.

« Je soupçonne qu’il s’agira d’un écosystème fermé… leur objectif est d’empêcher d’autres personnes d’entrer dans leur système. Leur objectif n’est pas d’ouvrir leur système à d’autres personnes », mentionne-t-il avant de dénigrer la personnalité de Mark Zuckerberg qui, pour lui, « n’a jamais accordé de crédit aux premiers membres de l’équipe de supporters qui ont fait de Facebook le géant des médias sociaux dans lequel il a évolué ».

Que pensez-vous de ces déclarations de Wei Zhou ? Donnez votre avis dans la section commentaires.