Quatre institutions financières auraient collaboré au lancement de « PayMon » (à ne pas confondre avec ce Paymon), une monnaie virtuelle soutenue par l’or et initiée par la l’Iran.
Quatre institutions bancaires s’unissent à travers le projet de crypto-monnaie
Dans un premier temps, 1 milliard de PayMon seront mis en circulation et gérés principalement par l’Iran Fara Bourse, une crypto-bourse iranienne.
Le gouvernement de l’Iran avait déjà envisagé de créer une crypto-monnaie nationale en juillet 2018. Cette nouvelle monnaie virtuelle pourrait prêter main-forte à la monnaie fiduciaire iranienne face aux mesures restrictives des Etats-Unis, tout en simplifiant le processus de transaction intérieure et transfrontalière en Iran.
Des obstacles internes
La banque centrale du pays ne semble pas de cet avis.
« La monnaie numérique n’est pas approuvée en tant que mode de paiement légal », poursuit-elle.
Qui plus est, des législateurs iraniens ont mis en place un projet de loi s’opposant à la monnaie virtuelle.
Alireza Daliri, le député en charge du développement de la gestion et des ressources à la vice-présidence pour la science et la technologie, a déclaré en décembre 2018 que le grand registre distribué avait le potentiel d’améliorer l’économie iranienne.
Dans la même optique, le Venezuela a lancé sa propre crypto-monnaie étatique, le Petro en novembre. Bien qu’elle ait été plus ou moins adoptée au sein de la nation, il est aujourd’hui difficile de déterminer quelles crypto-bourses locales acceptent le Petro. Aussi, les réserves de pétrole et les champs pétroliers, censés soutenir la crypto-monnaie nationale n’ont montré aucun signe d’activité notable.
Que pensez-vous de cette nouvelle crypto-monnaie iranienne ? Donnez-nous votre avis dans la section des commentaires ci-dessous.
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