D’après les informations relayées par The Chronicle, un média du Zimbabwe, l’autorité de la réglementation financière locale (ZSE), pourrait bien adopter la technologie Blockchain à condition d’évoluer dans un écosystème réglementé.
Le Zimbabwe Stock Exchange attend la réglementation
Accablé par l’effondrement de sa devise nationale en 2015, le Zimbabwe se tourne aujourd’hui vers de nouvelles propositions pour étayer son économie et ses activités financières.
Récemment, le directeur général du Zimbabwe Stock Exchange, Justin Bgoni, a déclaré que l’institution s’intéressait à la Blockchain qui pourrait s’étendre dans les titres en fiducie de placement immobilier, les bourses de produits minéraux ou encore les fonds négociés en bourse (ETF).
Cependant, la ZSE s’attend à ce qu’un régime bien élaboré cerne la technologie avant de prendre l’assaut de la Blockchain.
Bgoni déclare :
« Il y a le côté argent de la technologie Blockchain, c’est un peu difficile en termes de réglementation, nous ne sommes pas encore clairs à ce sujet et nous ne voulons pas créer des choses là où la réglementation n’est pas claire », avant de conclure :
« Mais la technologie est très bonne ».
Une situation difficile pour la crypto-monnaie
A l’instar de grands pays tels que la Russie ou encore la Chine, le Zimbabwe reste sceptique sur les fondements de la crypto-monnaie.
En 2018, la Banque Centrale du pays (RBZ) avait clairement interdit le Bitcoin dans le pays, considéré comme un risque.
Aujourd’hui, la situation reste floue, mais cela sans compter sur les incitations des observateurs.
La ZSE a été particulièrement influencée par un document qui énonce la situation idéale du Zimbabwe pour le BTC et les autres activités monétaires.
Que pensez-vous de cette déclaration de Bgoni sur l’adoption de la Blockchain ? Donnez votre avis dans la section commentaires.
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