Détenant des crypto-monnaies originaires du piratage de 523 000 000 de dollars en NEM, deux hommes ont été embarqués par la police de Tokyo à l’issue d’une enquête approfondie. Ces derniers devront répondre devant la justice pour violation de la loi interdisant la participation de crime organisé.
Acceptation de produit d’un crime
Le piratage de Coincheck a impliqué plus de 100 enquêteurs depuis la disparition des 523 millions de dollars de NEM.
Récemment, c’est la police de Tokyo qui a réussi à dénicher de nouveaux éléments des fonds volés en arrêtant deux hommes suspectés d’avoir acheté des crypto-monnaies en provenance de ce vol. En l’occurrence, les résidents japonais Takayoshi Doi et Masaki Kitamoto auraient sciemment acheté ces actifs en connaissance de cause, ce qui constitue une infraction à la loi japonaise qui interdit formellement l’acceptation de produit d’un crime.
Les premiers acteurs du vol arrêtés
Face aux accusations des enquêteurs, Kitamoto a reconnu sa culpabilité en déclarant recevoir près de 19 millions de dollars du piratage. A l’heure actuelle, il constitue avec son compère les deux premiers acteurs arrêtés pour leur participation au vol (du moins indirectement).
Par ailleurs, le système de suivi des crypto-monnaies appliqué par la fondation NEM à travers le protocole de « Mosaic » est inutilisable, étant donné que les pirates ont procédé à l’échange des NEM en BTC et en LTC avec des prix à moins 15 et moins de 20%. Dans cette perspective, il sera de plus en plus difficile de tracer les flux d’échange des NEM à défaut de trouver de véritables NEM dans les portefeuilles des deux hommes arrêtés.
Que pensez-vous de cette arrestation pour détention de crypto-monnaies volées à Tokyo ? Donnez votre avis dans la section commentaires.
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