Le gouvernement iranien a pris l’initiative de couper court au lancement de la crypto-monnaie native de Telegram, qui selon lui, est délétère et représente un danger imminent pour le pays.
Criminaliser tout lien avec le développement de Telegram
D’après Javad Javidnia, le secrétaire de la Criminal Content Definition TaskForce, le sentiment de menace économique qui pèse sur les activités de Telegram, bien que marginalisées et quelque peu négligées à cause de l’agitation dans l’atmosphère politique, constituait l’un des facteurs menant à l’interdiction.
Javidnia a d’ailleurs mis en garde ceux qui auraient l’intention de soutenir la crypto-monnaie native Telegram en dénonçant que toute coopération avec celle-ci, sera vue comme une action contre la sécurité nationale de la république islamique et sera dès lors incriminée de perturbation à l’économie nationale.
Freiner davantage l’industrie des crypto-monnaies
Telegram a annoncé, au début de l’année 2018, le développement d’une plateforme Blockchain dénommée Telegram Open Network, qui a été plus tard gratifiée d’un regard désapprobateur par les responsables iraniens.
Dans cet élan de prohibition, en décembre 2017, le gouvernement iranien a temporairement bloqué l’accès du public à Telegram ainsi qu’à l’application de partage de photos Instagram suite à une manifestation de masse prônant le maintien de la paix dans le pays.
Toutefois, malgré ces hostilités, les actifs numériques sont très populaires auprès d’un grand nombre de la population iranienne qui s’y intéresse davantage. Nombreux sont ceux qui ont adopté les crypto-monnaies afin de contourner efficacement les sanctions américaines.
Que pensez-vous de l’hostilité du gouvernement iranien envers la technologie des crypto-monnaies ? Partagez votre avis dans les commentaires ci-dessous !
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