Après que PayPal ait décidé d’abandonner Libra, le crypto-projet de Facebook, plusieurs entreprises, à l’instar de Visa, Mastercard, eBay, Stripe et Mercado Pago, lui auraient également emboîté le pas, et ce, apparemment contre leur gré.
Les répressions renforcées
La polémique autour du Libra n’en finit toujours pas. Si d’un côté, le projet tente de convaincre les autorités de son énorme potentiel, de l’autre côté les législateurs essayeront de le décourager en exhibant les questions règlementaires.
Selon Gabor Gurbacs, le directeur de Digital Assets Strategy chez VanEck, une poignée d’entreprises partenaires ont été contraintes de quitter le crypto-projet.
Il a, à ce propos, soutenu dans un tweet :
« Chaque entreprise qui quitte le Libra est probablement, à certains égards, obligée de le faire. C’est vraiment regrettable et je suis désolé que les marchés financiers ne soient pas libres. Vous comprenez maintenant pourquoi la résistance à la censure est importante! »
> Every company that is leaving #Libra is likely, in some ways, forced to do that. It’s unfortunate and I am sorry that capital markets aren’t free.
> Now you have a first hand understanding why censorship-resistance is important!
> Welcome to #Bitcoin!https://t.co/xyiWMHJHuz
— Gabor Gurbacs (@gaborgurbacs) October 11, 2019
Apparemment, ces entreprises ont reçu des lettres de quelques sénateurs américains, dans lesquelles ils demandent aux partenaires de Libra de se retirer du projet sous peine de voir se soumettre aux obligations réglementaires insurmontables.
La crypto-industrie est étouffée par la SEC
Selon Gurbacs, les contraintes réglementaires avaient toujours constitué une pierre d’achoppement pour les entreprises désireuses d’avancer dans la crypto-industrie.
Récemment, la SEC a rejeté une demande d’approbation concernant un ETF Bitcoin après avoir reporté son verdict à maintes reprises. VanEck, qui est l’intéressé dans cette affaire, a procédé au retrait de son ETF juste un mois avant que la SEC ne se prononce définitivement sur l’approbation ou le rejet de sa demande.
Pensez-vous que le Libra arriverait un jour à convaincre les législateurs ? Faites-nous part de votre opinion dans la section commentaire ci-dessous.
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