Afin de lutter contre le crypto-jacking, Mozilla s’est associé à Disconnect, la société de confidentialité en ligne, pour la création d’un système de confidentialité, une fonctionnalité qui serait intégrée dans la dernière version du navigateur Firefox, baptisée Firefox Quantum.
Mozilla s’est engagé dans une lutte acharnée
Le crypto-jacking est une manœuvre par laquelle les sites Web déploieraient des scripts de crypto-minage sur la machine d’un utilisateur, et ce, à son insu.
Mozilla tient à combattre ce fléau malgré les efforts déjà entrepris.
En août 2018, la société avait annoncé son intention de bloquer les activités de crypto-jacking dans les nouvelles versions de Firefox, intégrant ainsi une protection renforcée dans les versions Nightly 68 et Beta 67 du navigateur, au mois d’avril.
Cependant, ce nouveau développement présenterait un plus dans la mesure où les utilisateurs pourront activer une fonctionnalité censée empêcher les éventuels crypto-jackers de tirer parti de la puissance informatique disponible pour miner les crypto-monnaies.
Par ailleurs, Firefox Quantum ambitionnerait à atténuer la pratique de « FingerPrint »gitales, qui est dans ce contexte une sorte d’empreinte numérique d’un utilisateur, utilisée pour surveiller leurs activités sur Internet.
Les consommateurs affranchis peu à peu du crypto-piratage
Au mois d’avril dernier, la société de cybersécurité Malware Bytes a publié un rapport dans lequel il a soutenu que le crypto-piratage est essentiellement éteint.
Le rapport se lit comme suit :
« Marqué par la populaire entreprise minière CoinHive, qui a décidé d’arrêter ses activités début mars, le crypto-piratage des consommateurs semble être devenu la voie du dodo. Les détections de mineurs de bitcoins axés sur le consommateur ont considérablement diminué au cours de la dernière année et même par rapport au trimestre précédent, tandis que les mineurs ont augmenté par rapport au trimestre précédent, en particulier dans la région APAC ».
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