Alors que Libra de Facebook fait couler beaucoup d’encre, la Banque Centrale Européenne (BCE), de son côté, s’interroge déjà sur les tenants et aboutissants d’un projet d’une telle envergure.
Une action rapide est requise
Bien que la BCE ait toujours abordé la question des crypto-actifs avec un certain niveau de recul, Benoît Coeuré, un des membres du conseil exécutif, interpelle ses homologues du monde entier afin de se concerter sur l’avènement du Libra de Facebook.
Force est de constater que l’absence de dispositions réglementaires à la hauteur de Libra montre l’insouciance des régulateurs financiers, face aux risques perpétrés par l’introduction d’un crypto-actif assez particulier qu’est le Libra.
Coeuré lance un appel :
« Nous, les régulateurs financiers, devons agir plus rapidement que nous ne pouvions le faire jusqu’à présent ».
Pour réveiller les régulateurs financiers
D’après Coeuré, le développement des actifs numériques aurait révélé la vacuité de la réglementation financière actuelle, tout en soulignant la faiblesse du taux d’adoption des nouvelles technologies dans le secteur bancaire:
« Tous ces projets sont une sonnette d’alarme assez utile pour les régulateurs et les autorités publiques, car ils nous encouragent à poser un certain nombre de questions et pourraient nous amener à améliorer notre façon de faire les choses », a-t-il affirmé.
Le Comité des services financiers de la Chambre des représentants américains a décrété l’interruption des activités liées au développement du projet Libra. Une demande issue des regroupements de la société civile, militant pour des causes juridiques, a proprement influencé cette décision.
Que pensez-vous de cette nouvelle réaction face au projet de crypto-monnaies de Facebook ? Partagez votre opinion dans la section commentaire ci-dessous.
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